26 mai 2007

Errance

Quelques poussières de temps se posent sur le cuir
De mes vielles chaussures habituées au chemin.
Ce sentier infini que je ne pourrai fuir
S’empreint de mon errance aujourd’hui et demain.

Quelques perles de pluie ruissellent sur la peau
De mes pieds déchaussés coutumiers aux pierrailles.
Ces cailloux acérés mélangés à cette eau
Salée par la douleur de mon cœur qui s’entaille.